… d’écolier !
Mes débuts de « poète » datent de l’étude des « classiques ». Vous devez vous souvenir vous aussi des Molière, Corneille, Racine, non ? C’était en classe de quatrième où, avec l’un de mes camarades, je rédigeais mes devoirs – composition française – en alexandrins. Il y avait, bien entendu, du bon et du bien moins bon, du bancal aussi. Mais cette manière nous permettait d’avoir des notes plutôt mirobolantes. Tout au moins, par rapport aux autres matières en ce qui me concerne. Il faut tout de même dire qu’il fallait pendant bien des heures d’étude, écrire en alexandrins cinq ou six pages de cahier d’écolier… ce n’était pas mince affaire. Et bonne excuse pour délaisser tout autre matière !
Des années qui suivirent je n’ai, de poésie, guère de souvenirs. Ce n’est qu’à l’âge adulte que j’appréciais la poésie, surtout du 20ème siècle. Jusqu’au jour de ce poème le premier écrit sur l’océan.
Et diseur de poésie
En scène de nombreuses fois à Bayonne, Biarritz. Diseur, bien entendu n’est pas lecteur. Aux programmes, les grands écrivains en poésie. « De Villon à Ferré » par exemple ou textes tirés de recueils concernant le Pays Basque et que j’ai écrits. En duo avec des amis, parlant parfaitement l’euskara, puisque mes textes ont été, en mineure partie, traduits.
Mes « morceaux de bravoure » sont récitals de textes de Léo Ferré accompagnés par des amis musiciens de grand talent comme Marie-Laurence Tauziède violoncelliste à l’orchestre Côte basque et Jesus Aured accordéoniste improvisateur.
Pourquoi, jamais à Bayonne ? Pourquoi ? Tout simplement parce qu’en dehors de la salle du Théâtre réservée aux « affiches » il n’existe rien d’autre…