3e journée : Bayonne reçoit Perpignan – 31 août
UN – PRESQUE – TRES BON RESULTAT
Dès l’envoi, habile coup de pied croisé des catalans, maladresse bayonnaise, regroupement dans l’axe des visiteurs, et drop seconde 27 !
Surpris par tant d’habileté les bayonnais mirent de longues minutes à asseoir leur jeu tant l’adversaire mettait de l’envie à bien faire circuler le ballon.Pourtant ce seront les bleu-blanc qui mèneront la première attaque d’envergure avec relais avants – arrières pour que, finalement, la balle échouant à Lovobalavu, le ballon finisse en en-but. Après, de la part du joueur, deux contre-pieds de félin. Pour un score bondissant à dix-neuf, Bustos Moyano ayant auparavant passé la balle entre les poteaux.
Finalement une période partagée en occupation du terrain au cours de laquelle chaque alignement prenait en mains ses ballons, mais où l’on sentait que les avants bleu-blanc, décidés, enthousiastes, pourraient prendre plus tard un avantage certain. A la pause, 13-9.
Dès la reprise, un premier plaquage haut sur O’Connor mettait au repos, pour dix minutes, son adversaire. La charge virulente, qui suivrait trois minutes plus tard, toujours en plaquage haut sur ce même O’Connor – qu’il ne serait pas injuste de qualifier “d’agression” – ne pouvait, sur le terrain, que provoquer une certaine agitation. Avertissements et nouveau carton jaune. Les bayonnais avaient su garder leur sang-froid.
Réduits à treize deux minutes durant, puis à quatorze, les visiteurs, bousculés mais non désorganisés allaient finalement céder sur un essai de Rocoçoko. Sur une remise en jeu à la touche, s’étant rapidement mis en place de joueur de première ligne, il y recevait la balle d’O’Connor. Tout en puissance il n’avait plus qu’à filer à l’essai malgré deux adversaires ayant essayé de s’agripper à lui. Le public se leva.
L’on se prit alors à rêver à l’essai du bonus. Il vint. Somptueux. Le voici.
Sur un départ de Philips sur ses vingt deux mètres, l’adversaire l’ayant bloqué, il réussissait à se tourner vers l’intérieur pour y retrouver Spedding lancé. Il restait soixante mètres à parcourir. Allant droit devant lui, semant le trouble parmi ses adversaries, il advint que le dernier défenseur se présentant devant lui, il lui fallait l’éliminer. Un magistral crochet vers l’extérieur le mettait dans le vent. Il lui restait à plonger.
Le stade qui avait suivi, debout, sa course, chavira.
Hélas le bonus entrevu, l’USAP, sur une ultime tentative, nous l’enlèverait. Mais, le score était sans appel : 31-20.
Si le nombre de fautes et d’erreurs avait été conséquent – 14 pénalités concédées et 16 ballons “égarés” -, la combativité de la ligne d’avants ayant facilité la tâche des lignes arrières, on ne pouvait que se réjouir d’une telle prestation.
Bonheur… presque parfait !