1ère journée : Bayonne reçoit Oyonnax !
UN PETIT PAS VERS L’EXCELLENCE
A ne considérer que le résultat final, 39-11 et quatre essais au tableau de marque, l’on pourrait imaginer un cavalier seul des bleu-blanc à l’image de l’envolée joyeuse d’avant match lorsque les « Géants », Pottoka et les siens mirent le stade en joie.S’il n’en fut rien c’est qu’Oyonnax, volontaire, présent et volontiers joueur, aidé en cela par des passes mal assurées et quelques coups de pied déficients de son adversaire, n’était pas venu en équipe consentante.
Bien heureusement pour Bayonne la ligne d’avants veillait en mêlée comme en touche poussant à la faute un adversaire moins confirmé. Il restait à Bustos Moyano à faire preuve de talent. Il le fit. Comme il le ferait toute cette période.
AU QUART D’HEURE …
… le premier essai. Sur une relance, Spedding débordait irrésistiblement sur sa droite avant de servir Bustos Moyano qui, d’un geste d’à propos retrouvait Rokocoko. Essai. Le stade délivra ses félicitations.
Si, par la suite Oyonnax marqua sur une deuxième pénalité, 6-13, le score, malgré le jeu tout en passes des basques ne prendrait d’ampleur que par le pied de son botteur. Au repos 22-6.
Le retour d’Oyonnax sur la pelouse lui donna l’occasion de se rassurer à l’occasion d’un ballon récupéré autour d’une mêlée. Six minutes de jeu tête en l’air des bleu-blanc – en l’occurrence, un peu le pendant de la première période – et les visiteurs marquaient face à une présence… absente des joueurs bayonnais.
S’il parut un instant revigoré, Oyonnax à la suite d’attaques sur attaques, de relances sur relances céda finalement sur une montée d’O’connor. Lovabalavu servi prenait le trou pour filer, en artiste, à l’essai.
La suite ne serait, pour les bayonnais, que longue occupation stérile du terrain adverse et occasions d’essais – 9 franchissements, 14 pour la rencontre -. Mais rien ne se passerait tant les joueurs oyonnaxiens, bien que réduits dix minutes à quatorze, ne cesseraient de se multiplier en défense.
Alors qu’il ne l’avait pratiquement jamais réussi, c’est à la suite de pénal-touches que l’Aviron marquerait par deux fois. D’abord par Fonua. Que suivrait Rouet deux minutes avant la fin de la rencontre. Où Jean Dauger, totalement libéré par ce dernier essai pouvait laisser éclater sa joie. Le point de bonus tant espéré était acquis et les très anciens pouvaient se remémorer le fameux « quart d’heure de l’Aviron… »Au classement, cinq points en première journée. Un petit pas vers l’Excellence.