… un peu de modération, SVP !
A l’issue de la rencontre perdue face à Nevers, chacun – chacune – y est allé de sa petite phrase assassine… comme il est de son droit.
Pour ma part j’essaye de comprendre comment et pourquoi après une bonne partie comme celle jouée à Béziers l’équipe a pu sombrer de la sorte lors des douze dernières minutes face à Nevers… et à Jean Dauger !
Il faut d’abord se rappeler que nous avons du mal à terminer nos rencontres – même lors de victoires – et ce depuis quelques semaines même si le dernier quart d’heure de ce vendredi est, depuis longtemps, le pire.
Pour ma part, la proximité du match joué ce dernier dimanche à Béziers en sera la cause numéro un : l’engagement physique proposé par les joueurs aurait demandé deux ou trois journées supplémentaires de récupération… à moins que cette courte récupération ait été mal comprise… Et cela pourrait expliquer la fébrilité de la quasi-totalité des joueurs, fautes de mains tout autant que mauvais choix n’ayant permis aucune attaque ou relance pouvant mener à l’essai. A l’issue de cette première période soporifique, et malgré, par la suite, une prise du score en main – 9 à 3 -, nulle attaque n’aboutirait et c’était au contraire à Nevers de se montrer dangereux.
Bien qu’une défense se doive d’être individuelle, tout autant que collective, il faut bien avouer que la sortie à la pause de notre numéro 13 – défenseur le plus complet – n’aura en rien arrangé les choses. Si nous avions joué, en fin de première période, dix minutes à treize contre quinze sans encaisser le moindre point les sanctions infligées par la suite à notre ligne d’avants nous seraient fatales.
Bien défendre demandant excellente condition physique… l’organisation défensive collective ne pourrait que céder. Ce qu’elle fit.
A L’ADRESSE DE CEUX… traitant les joueurs de manière plus qu’incorrecte, voire injurieuse, je veux juste faire savoir que personne ne rentre sur un terrain pour perdre. Car le joueur sait qu’il a un contrat tant moral que sportif à honorer… et que s’il désire demeurer au club – ou le quitter -, il doit régulièrement « se montrer à son avantage »… car, professionnel, il ne se doit d’oublier l’aspect financier !
D’ailleurs, si vous aviez vu et entendu le désespoir du joueur bayonnais interviewé – télévision – à la fin de la rencontre vous en douteriez peut-être moins.