TOP 14 (14e et 15e journées)

Oyonnax et Toulouse : de l’insipide au grand soleil…

« Que tristeza de tinta » a écrit le poète – quelle tristesse d’encre (noire) – Et ce le fut bien dans une guerre des tranchées que, malgré une domination sans partage lors de la première période, les bleus et blancs ne réussirent pas à emporter.
Point d’imagination. Jeu transverse et encore jeu transverse lors de chaque possession de balle. A ne vouloir jamais prendre de risques, à ne jamais vouloir « tenter » quoi que ce soit – coups de pied par dessus la ligne d’attaque adverse ou  tentatives de coups de pied tombés -, l’équipe n’ayant jamais prouvé qu’elle était capable de vaincre ne pouvait que se retirer vaincue. Elle le fut. Sur le piètre score de 6 points à 9… Bien sûr il y eût la non réussite de leur buteur. Mais avec des si…
Sans oublier qu’Oyonnax possède une équipe de qualité et bien plus opportuniste que la nôtre. Et un « public », bien entendu.
Si Oyonnax ville, à toute époque, ouvrière a bien des lieux à proposer aux curieux, nous avons choisi un regard de promeneur… vers les hauteurs…

Est chapelle égarée au détour de sentier
Sont haies tressées de buis en rempart de forêt
Sont prairies d’entre-bois labours de sangliers
Crêtes de neige aux pics sur hauteurs d’Haut-Bugey.

Est un village sis en-dessus de vallée
Longue rue maisons sages aux souvenirs d’antan,
Abreuvoir – trait d’union – de fournil à lavoir
Et remise bric à brac d’outils d’autres saisons
Attendant le grand jour afin d’être reconnus.

Village calme heureux. En vallée Oyonnax
Et sa « Plastique vallée ». Un monde de travail.

A VENUE DE TOULOUSE VINT ENFIN LE SOLEIL ! CE DIMANCHE A BAYONNE ENFIN VINT L’AVIRON !

Si l’enthousiasme, première qualité, à notre sens, à demander aux joueurs, était au rendez-vous, il faut bien y ajouter la discipline – l’engagement pouvant parfois venir  la contrarier – et l’organisation tant au niveau du jeu d’avants que de celui des lignes arrières. Comme la patience serait également de la partie c’est à un match plein auquel les supporters auraient maintes fois l’occasion de vibrer. Avec, en exergue, bien sûr, deux magnifiques essais.
Et puis comme l’ont écrit et chanté la grand’foule « NON A LA FUSION » !