9e journée : Bordeaux-Bègles
UNE SACREE PUNITION !
Chez les supporters venus en nombre comme chez les joueurs l’on pensait pour le moins au point du bonus défensif… mais ce point attendu ne serait qu’offensif, et ce, en faveur de notre adversaire.
A telle correction, à la sortie du stade, chez les joueurs, le désarroi. Chez les supporters, l’incompréhension pour un tel naufrage d’autant plus inquiétant que s’éloignent, au classement, nos adversaires à la survie.
S’il reste deux semaines à tous, joueurs et entraîneurs pour s’y préparer, nous souhaiterions pour notre part qu’il nous soit permis de rêver…
De rêver…
… à une Equipe, qui, sur tous les coups de pied d’envois ou de renvois se rende, avec enthousiasme, au point de chute du ballon pour essayer de lutter, et pour le moins de déranger l’ordonnance adverse. Et, pourquoi pas, de les pousser à la faute.
… à une Equipe, qui, en position d’attaque, et sur sortie de mêlée fasse courir le ballon jusqu’à l’aile. D’abord pour que ce joueur ailier puisse faire valoir ses qualités et ensuite parce que cette phase de jeu sera toujours celle où l’on pourra jouer devant un nombre égal d’adversaires.
… à une Equipe, qui, face à des joueurs défendant à la limite du hors-jeu ou seulement bien « en ligne », place ses joueurs « en profondeur », l’une des solutions pour prendre cet adversaire en défaut car immanquablement des failles se produiront dans sa défense. A moins que l’on ne prenne plaisir à jouer toute l’année à l’auto-tamponneuse ou, tout aussi immanquablement, à la passe croisée avec le succès que l’on sait.
… à une Equipe aux lignes arrières capable de jouer « par dessus », de lober – intelligemment – la ligne de défense adverse.
… à une Equipe qui cesse, dans le cas de pénalités accordées à cinq mètres de la ligne de vouloir jouer encore et encore la mêlée… ou l’on perdra le ballon quatre fois sur cinq – faites le bilan depuis simplement deux saisons – alors que décider de la pénal-touche est bien moins risqué.
… à une Equipe, qui, dans ce même cas de pénalité se décide à jouer « debout », cas où l’on ne perdra quasiment jamais le ballon et où l’on aura le plus de chance de marquer. – en deux années, un seul joueur l’a décidé et à marqué : derby 2013 -.
… à une Equipe, qui, face à un adversaire jouant fort bien la relance, sache trouver la touche à chaque possession de balle dans ses 22 mètres … à moins d’avoir toujours deux partenaires en pressing. Mais ici, surprise, – voir plus haut – nous nous retrouvons au premier de nos rêves.
Si tels écrits ne vous apparaissent qu’élucubrations, pardonnez-moi, car, aujourd’hui, fidèle supporter de l’Aviron je ne suis qu’un « très ancien » joueur.